
Le spasmophile s'isole , se crée un personnage pour mieux se cacher , qui ne ressemble en rien à ce qu'il est réellement au plus profond de lui meme.Tant qu'il a la maitrise du personnage, il ressemble à une personne pleine d'allant , sure d'elle , parfois trop meme et beaucoup peuvent l'imaginer un peu prétentieux , il masque sa vraie nature pour ressembler à quelqu'un d'autre bien dans sa peau.
Au fond de lui pourtant il se fait des montagnes des évènements qu'il redoute , déclenchant une anxiété d'anticipation .Généralement le spasmophile fait bonne figure afin que personne ne puisse percevoir ses difficultés : il se crée un personnage apparemment solide .Lorsque la crise survint , c'est l'incompréhension totale de l'entourage.Une attitude positive , rassurante,bienveillante et ferme de l'environnement pourrait conduire à une amélioration positive progressive.Hélas bien souvent les proches s'agacent et poussent à la médicalisation .Il s'agit d'abord d'aller chez les spécialistes en tous genres et puis de guerre lasse puisque rien n'a pu etre détecté , chez le psychiatre.Ce spécialiste n'étant pas en mesure de proposer un diagnostic , il va néanmoins se contenter de prescrire des psychotropes sans mettre en place de dialogue profond et engagé sur un long terme.Au bout de 3 à 4 séances il décide , qu'il n'y a rien d'inquiétant et qu'il faut espacer les séances..Le patient revient tous les mois , tous les trois mois afin d'adapter la posologie des molécules choisies lors du 1 er entretien.au fil du temps , la situation s'enlise et les progrès tardent à se mettre en place.Il arrive que ces molécules chimiques permettent une amélioration de l'état psychologique et limitent les crises mais surgit un autre problème: à quand le sevrage?
Une psychothérapie rigoureuse au début , au moins hebdomadaire aurait été la bienvenue